vendredi 28 mars 2014

Dossier : L’offensive des bancassureurs sur les pros

Renforcement de l’expertise, déploiement de réseau de proximité ou mise en place de partenariats de distribution, mise à disposition d’outils d’aide à la vente performants,… Plusieurs défis attendent les acteurs sur ce marché. Parmi les tendances marquantes, les bancassureurs – jusqu’à présent assez peu positionnés – qui peaufinent leur stratégie pour mieux investir ces segments des assurances pour les pros....

La suite sur  :   L'offensive des bancassureurs sur les pros

Contribution : La mise en œuvre de processus "industriels" en ligne de mire pour Solvabilité 2

Cette contribution, qui traite du sujet de Solvabilité II et des processus à mettre en place, émane d’Optimind Winter, société de conseil en actuariat et gestion des risques. Elle a été rédigée par Tristan Palerm, directeur métier Actuariat conseil, Christel Albouy Nallard, directrice métier Finance et Performance et Jérôme Rave, consultant senior Finance et Performance.
Cette fois, ça y est“, serait-on tenté de dire. Avec une date d’entrée en vigueur enfin confirmée pour le 1er janvier 2016, le dispositif Solvabilité 2 émerge enfin du domaine de l’hypothétique, s’affranchit des spéculations pour prendre les contours d’une réalité chaque jour plus concrète. Les travaux Solvabilité 2 deviennent dès lors des tâches à planifier et à rationaliser dans le cadre de processus cohérents et articulés, permettant de sécuriser la production et de garantir la qualité de livrables obligatoires...
Suite via la lien ci-dessous

jeudi 27 mars 2014

Pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION

Didier LEYS est Membre du pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION

Participation au livre blanc sur "Les Nouveaux Visages du Risque en Assurance" : 
• Gouvernance (Système de ) 
• Gestion des risques 

Le Pôle FINANCE INNOVATION a été créé pour fédérer les énergies de la place financière de Paris et apporter sa contribution à la vitalité de l'économie et de la société

Mutuelles : La "ROAM" en ordre de marche pour 2014

Mutuelles : La "ROAM" en ordre de marche pour 2014

Reconduit à la présidence de la Réunion des organismes d’assurance mutuelle (Roam), Marcel Kahn a tracé les grandes lignes de travail de la fédération pour l’année 2014, dans un contexte de gouvernance chahutée ces dernières semaines....


mercredi 26 mars 2014

Stratégie et information



L’information quand on en parle
Avant d'entamer le sujet de la veille, de l'intelligence économique ou du knowledge management, il m'a paru indispensable de poser certains principes expliqués en cours dans les écoles ou cycles de formation en Intelligence économique ou définitions connues sur le sujet principal : l'information.

La majorité de l’information utile à l’entreprise est déjà présente la plupart du temps d'une forme ou d'une autre, en interne, les efforts essentiels de l'entreprise ou de l'organisation consistent en fait en un travail de formalisation. Ce que l'on qualifie en terme professionnel par l'Optimisation des ressources déjà propres à l’entreprise (Classement, identification,…) Il est vrai que lorsqu'on intervient en tant que Conseil pour le compte d'une entreprise, on note souvent de grosses faiblesses de son système documentaire et des gains d'efficacité sont toujours à obtenir avant d'envisager un système plus évolué, ainsi tout travail commence d'abord de l'intérieur, un effort « d'introspection » est avant tout nécessaire.

80% de l’information facilement disponible représente 20% d’utilité pour l’entreprise et 20% du reste de l’information représente 80% d’utilité. Ce principe peut être en général vrai, mai cela peut s'expliquer de manière tout à fait différente. La "facilité peut s'exprimer part le manque de valeur ajoutée apportée à cette information, au manque d'analyse qui en est fait par rapport à un éventuel objectif voire une éventuelle stratégie.

Ce qui revient parfois à dire que l'utilité de l'information peut être attribuée à partir du moment où on se fixe des objectifs ou une stratégie et que l'on demande au système de veille d'y parvenir: Si on ne sait pas ce qu'on cherche, on ne peut évaluer l'utilité ou la non utilité de celle-ci.
Sur les définitions académiques : l’Information Blanche : Acquise légalement, facilement, gratuitement ou à faible coût, ayant peu de portée stratégique, d'Information Grise : Acquise de façon «limite», cible privilégiée des veilleurs ayant une portée stratégique élevée et en dernier lieu d'Information Noire : n’entre pas dans le cadre de la veille, information acquise illégalement, information de grande valeur...qui peut avoir une très forte portée stratégique
Si ce type de typologie est utile pour donner un cadre légal et tenter de donner des limites légales officielles mais qui sont toute relative, notamment au système juridique qui l'impose. Cependant, toute information stratégique qui permet de manière définitive ou conséquente à une entreprise ou un territoire de gagner en compétitivité ou de gagner un avantage concurrentiel ou technologique sur son concurrent tendra à être obtenue d'une manière ou d'une autre en fonction des enjeux. Ainsi, si on cite les informations financières sur les entreprises, les techniques de recherches sur les bilans des entreprises allemandes ou anglaises ou les entreprises françaises ne sont pas les mêmes : En France les entreprises sont tenues d'un point de vue légal de publier leur bilans et ceux-ci sont d'ailleurs disponibles sur Internet de manière plus ou moins gratuites (Informations Blanches), ce qui ne sera pas le cas pour ses homologues (Informations Grises).
Définition pratiques complémentaires:
L'expérience montre qu'il faut éviter de monter des systèmes de veille ou système d'information sans qu'un minimum d'intelligence ou d'intelligibilité ait été apporté aux données ou à l'information avant leur intégration, sinon on s'en remet à la puissance de traitement du système informatique, ce qui fera certainement le bonheur des fabricants ou éditeurs de solutions technologiques derniers cris. Il nous semble essentiel de rappeler qu'à ce jour la machine n'a pu, contrairement aux tentatives répétées et continues, montrer une réelle capacité d'intelligence. Ainsi, il nous semble important de rappeler le rôle primordial de l'homme dans tout processus relatif à l'information. Nous qualifierons "d'Information froide" toute information qui ne sera pas rentrée dans un système d'information après un passage entre les mains d'un analyste, responsable de clientèle ou tout autre fonction dans l'organisation qui soit de près ou de loin avec les processus de décisions. A contrario " l'Information chaude" aura intégré une valeur ajoutée supplémentaire avant de rentrer dans tel ou tel système.

Quand l’information alimente la stratégie
La stratégie d'entreprise est rarement formalisée dans nos PME et TPE (et encore moins dans les collectivités qui gèrent nos territoires, et bien souvent le chef d'entreprise (le maire) fait office de cellule de veille, de système d'information, de capteur quand il lit la presse ou quand il visite un salon ou un client sur le lieu de vente. Malgré tout ceci, le cheminement décisionnel sera le même que dans le cas d'une grande entreprise ou d'une grosse PME : l'information récupérée, récoltée, analysée va alimenter une décision.
Ce type de constat peut être pris à la légère et on pourrait s'en contenter, mais l'information pour la décision ne suffit plus de nos jours, encore faut il avoir une vision stratégique écrite et formalisée. Dans le cas contraire, l'information peut amener à une gestion par opportunités qui peut porter des fruits à court terme mais qui ne conduit pas en général les organisations (entreprises ou territoires) vers des développements durables et une véritable création de richesses ou de valeurs...

Le paradoxe du centième singe

Une espèce de singe japonais, le macaque japonais (macaca fuscata), a été observée à l'état sauvage sur une période de 30 ans.

En 1952, sur l'ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

Une femelle âgée de 18 mois appelée Imo pensait quelle pouvait résoudre le problème en lavant les patates dans un ruisseau tout près. Elle enseigna cette technique à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l'enseignèrent aussi à leur mère.

Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces remplies de sable pour les rendre plus agréables au goût. Seulement les singes adultes qui imitèrent leurs enfants apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.

Alors quelque chose d'étonnant se produisit. À l'automne de 1958, un certain nombre de singes lavaient leurs patates douces -- leur nombre exact demeure inconnu. Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l'île de Koshima qui avaient appris à laver leurs patates douces. Supposons encore qu'un peu plus tard ce-matin là, le centième singe appris à laver les patates.

Alors, la chose arriva !

Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les manger. L'énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte de percée scientifique !

Mais notez ceci: la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l'habitude de laver les patates douces fit alors un saut au-dessus de la mer... pour rejoindre des colonies de singes habitant d'autres îles ainsi que la troupe de singes de Takasakiyama sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces. C'est ainsi que le macaque japonais a été surnommé le "laveur de patates".
Que comprendre ?
Ainsi, quand un certain nombre critique d'individus accomplit une prise de conscience, cette nouvelle prise de conscience peut être communiquée d'un esprit à un autre.
Bien que le nombre exact puisse varier, ce "Phénomène du Centième Singe" signifie que lorsque seulement un nombre limité de gens apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de ces gens.

Conscience et masse critique

Cette histoire est remarquable car elle souligne deux points capitaux qu’il nous serait utile de retenir pour notre avenir à court et moyen terme.

Tout d’abord, pour qu’un tel changement soit possible, il ne suffit pas qu’un petit groupe adopte une attitude différente. Il ne s’agit pas ici de la domination exercée par une minorité dirigeante mais au contraire de l’accession d’un groupe a un niveau de conscience plus élevée. C’est ici la première clé.

Et voici la seconde. Bien que le nombre exact puisse varier, ce « Phénomène du Centième Singe » signifie que lorsque seulement un nombre restreint de personnes apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de toute la communauté.

Pyramide des ages et générations Y-Z

La pyramide des ages fait que les "seniors" quittent les entreprises. Les générations Y et bientôt Z vont arriver sur le marché du travail avec leurs attentes... Comment envisagez vous de les gérer ? 

Merci de vos avis et commentaires