lundi 27 juillet 2015

Top 10 des misères quotidiennes du chercheur d’emploi

Etre chercheur d’emploi de nos jours, ce n’est plus entourer en rouge les annonces dans le journal, ou faire la queue devant les entreprises en attendant qu’un poste se libère. Non, c’est passer ses journées devant un ordinateur (habillé ou non c’est selon) afin de trouver l’offre d’emploi parfaite et de bombarder de CV. Forcément cela engendre quelques difficultés.

1) S’être inscrit à tellement d’alertes mail pour emploi que tes principales interactions de la journée se font avec des robots : « Cool ! Un mail de noreply@entreprisequelconque.com. Que raconte donc ce vieux briscard ! »
2) Tomber dans la chaîne infernale des liens wikipedia en cherchant du travail : « Tout le monde parle de Breaking Bad, je vais aller sur sa page wikipedia pour voir, tiens mais en fait c’est quoi la métanphétamine ? Ca alors ça a été testé sur des araignées, quoi ? il existe une araignée herbivore, la Bagheera kiplingi ? Et elle vit au Costa Rica ? C’est le 123ème pays le plus peuplé au monde quand même, juste après.. bref vous m’avez compris ».
3) Trouver l’annonce parfaite sur internet pour se rendre compte qu’il s’agit d’une offre de stage : « Tiens une super offre d’empl… ah non c’est un stage. Par contre celle-là est trop bi… stage aussi. Celle-là c’est vraiment moi par contre ! Je vais env… ok c’est un stage. Là ça commence à devenir bizarre ».
4) Soigner une lettre de motivation et l’envoyer pour se rendre compte qu’on l’a adressée à Monsieur le DRH alors qu’il s’agissait de Madame : On peut toujours envoyer un mail d’excuse pour expliquer qu’on ne se permet en aucun cas de douter de sa féminité mais qu’on veut quand même bien le job, on ne fera que s’enfoncer.
5) Passer tellement de temps devant son ordinateur que la forme de tes fesses s’est moulée définitivement sur le siège de ton fauteuil : et si tu plisses les yeux tu peux même y voir la marque de ton jean.
6) Quand la table de ton ordinateur devient à la fois celle où tu manges, où tu te divertis, où tu travailles, où tu dors, où tu te lèves… : et que tu y trouves un oreiller, des tasses remplies d’un thé si vieux que tu y soupçonnes la présence de têtards, des restes de Mc Do, des chaussettes sales, et les factures d’électricité à régler de l’an dernier.
7) Quand tout le monde y va de son petit avis sur comment faire ton CV : « quoi ! Tu as mis ton numéro de téléphone avant ton mail ? Pas étonnant que tu ne trouves pas de boulot… »
8) Quand les lettres de refus automatiques sont si fréquentes que quand une vraie personne te répond pour te dire que tu ne feras pas l’affaire, cela te réchauffe le coeur comme si tu avais eu le job : et quand il te souhaite bon courage pour la suite, il t’arrive même de pleurer.
9) Quand tes prétentions à trouver un emploi qui te correspond sont tombées depuis longtemps et que tu réponds à tout et n’importe quoi : tu passes donc de « assistant en communication » à « contrôleur laitier ». Comment ça j’ai pas les qualifications ? J’ai bu du lait ce matin !
10) Quand tu as atteint un stade de procrastination tellement élevé que tu prends des pauses de travail entre tes séances de glande : « 4 minutes de travail, j’ai bien travaillé moi, je vais me faire un épisode de cette série de 28 saisons avec des épisodes d’une heure ».
Voilà. J’en ai surement oublié beaucoup. Et vous, quelles sont les vôtres ? N’hésitez pas à partager !


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