Le conseil d’administration de
la Société de la Tour Eiffel (STE) a rendu un avis positif concernant
l’offre publique d’achat déposée par la mutuelle d’assurance SMABTP dont
le montant a été récemment relevé, a annoncé la foncière mardi.
La Société mutuelle d’assurance du
bâtiment et des travaux publics propose d’acquérir chaque action STE au
prix de 53 euros, contre 48 euros initialement, selon un avis publié
mercredi par l’AMF. Le conseil d’administration “considère à
l’unanimité que l’offre en surenchère emporte une amélioration
significative des conditions proposées et est conforme à l’intérêt de la
société, de ses actionnaires et de ses salariés”, indique le communiqué.
Le cours de 53 euros par action n’a
jamais été atteint depuis août 2011 alors que sur la même période plus
de 100% du capital de STE a été échangé. Autrefois exploitante du
célèbre monument parisien éponyme, la Société de la Tour Eiffel est
aujourd’hui spécialisée dans l’immobilier d’entreprise.
Ouverte le 7 mars, cette tentative de
rachat a fait l’objet une semaine plus tard d’un recours de l’homme
d’affaires Chuc Hoang – principal actionnaire de STE avec 29% du capital
– devant la Cour d’appel de Paris, accompagné d’une demande de
suspension de l’opération.
Favorable à l’offre d’achat, le conseil
d’administration de la Société de la Tour Eiffel avait déploré ce
contretemps, décrit comme une “nouvelle perturbation pour la société, ses clients et ses salariés”.
La Cour d’appel a rejeté le 10 avril le recours du principal
actionnaire et ainsi permis à l’opération, d’un montant dépassant
potentiellement les 330M d’euros, de se poursuivre.
SMABTP a décidé de déposer une offre en surenchère d’environ 10% après avoir pris connaissance des “résultats honorables”
de la société, communiqués fin mars. Cette nouvelle offre, courant
jusqu’au 23 mai, concerne la totalité des 6.253.916 actions Tour Eiffel
existantes, et un supplément maximum de 28.427 actions nouvelles
susceptibles d’être émises avant la clôture de l’offre ou en cas de
réouverture de celle-ci.
Elle comporte un seuil de renonciation
fixé à 40% du capital et des droits de vote de la société sur une base
diluée. Dans le cas où SMABTP détiendrait au terme de l’offre plus de
60% des actions STE, la société perdrait le bénéfice du régime fiscal
SIIC rétroactivement à compter du 1er janvier 2014, précise le
communiqué.
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