"Nous consommons trop de médicaments trop de médicaments de marque et trop de médicaments chers", affirme Marisol Touraine dans le journal Les Échos paru ce vendredi. La ministre des Affaires sociales veut réaliser 3,5 milliards d'économies en trois ans "en baissant les prix des médicaments et en favorisant les génériques".
Dans le projet de nouvelles économies proposé par Marisol Touraine, l'hôpital est également mis à contribution, à hauteur de 2 milliards d'euros. Les hôpitaux publics "devront en particulier mieux gérer et mutualiser leurs achats", indique la ministre. En outre, des mesures seront prises "pour résorber le recours excessif aux médecins intérimaires, qui coûtent trop cher aux établissements publics".
Quatrième et dernier axe de son plan: la coopération ville-hôpital sera renforcée et les interventions en ambulatoire, qui permettent au patient de sortir le jour même de l'hôpital, seront développées: "1,5 milliard pourra être économisé sur trois ans dans ce domaine dont près de 1 milliard pour la chirurgie ambulatoire", estime la ministre. Une opération sur deux devra être pratiquée sans hébergement à l'hôpital en 2016.
Mercredi 23 avril, dans le cadre de son programme de stabilité qui prévoit 50 milliards d'économies d'ici 2017, le gouvernement avait annoncé que les dépenses de santé ne devraient pas progresser de plus de 2% par an en moyenne entre 2015 et 2017, soit le niveau le plus bas depuis 1997.
Pour 2014, l'enveloppe globale des dépenses de santé a été plafonnée à 179,1 milliards d'euros, soit une progression de 2,4%. Mais elles devraient être inférieures à cet objectif, comme c'est le cas chaque année depuis 2010. En 2013, 1,4 milliard d'euros ont ainsi été économisés.
Déjà un milliard d'euro d'effort en 2014 pour les médicaments
Le budget de la Sécurité sociale pour 2014 prévoit déjà un effort d'un milliard d'euros sur le prix des médicaments, au grand dam de l'industrie pharmaceutique. Si le nouveau plan d'économies est voté, ceux-ci ne devraient plus représenter qu'un quart du marché français d'ici 2017.10 milliards en tout
Dans le quotidien économique, la ministre a par ailleurs détaillé "l'effort sans précédent" pour économiser en tout 10 milliards d'euros sur trois ans dans l'Assurance maladie, tout en se défendant d'instaurer un système de santé "low cost". À l'ordre du jour: gestion des hôpitaux, chasse aux actes inutiles et prix des médicaments, donc.Dans le projet de nouvelles économies proposé par Marisol Touraine, l'hôpital est également mis à contribution, à hauteur de 2 milliards d'euros. Les hôpitaux publics "devront en particulier mieux gérer et mutualiser leurs achats", indique la ministre. En outre, des mesures seront prises "pour résorber le recours excessif aux médecins intérimaires, qui coûtent trop cher aux établissements publics".
Une liste de médicaments recommandés pour chaque spécialité
Des économies à hauteur de 2,5 milliards d'euros sont également attendues en évitant "les actes inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée". Des listes de médicaments recommandés pour chaque spécialité seront aussi mises en place "pour faciliter la qualité de la prescription".Quatrième et dernier axe de son plan: la coopération ville-hôpital sera renforcée et les interventions en ambulatoire, qui permettent au patient de sortir le jour même de l'hôpital, seront développées: "1,5 milliard pourra être économisé sur trois ans dans ce domaine dont près de 1 milliard pour la chirurgie ambulatoire", estime la ministre. Une opération sur deux devra être pratiquée sans hébergement à l'hôpital en 2016.
Limitation de l'augmentation des dépenses de santé
Toutes ces économies impliquent une plus grande maîtrise des dépenses de santé, qui augmentent naturellement, notamment en raison du vieillissement de la population.Mercredi 23 avril, dans le cadre de son programme de stabilité qui prévoit 50 milliards d'économies d'ici 2017, le gouvernement avait annoncé que les dépenses de santé ne devraient pas progresser de plus de 2% par an en moyenne entre 2015 et 2017, soit le niveau le plus bas depuis 1997.
Pour 2014, l'enveloppe globale des dépenses de santé a été plafonnée à 179,1 milliards d'euros, soit une progression de 2,4%. Mais elles devraient être inférieures à cet objectif, comme c'est le cas chaque année depuis 2010. En 2013, 1,4 milliard d'euros ont ainsi été économisés.
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