Les actions se multiplient contre
les utilisateurs de Google Glass. Leurs détracteurs mettent en avant les
menaces que font peser ces appareils sur la vie privée.
Mises en vente mardi dernier
lors d'une vente flash aux États-Unis et écoulées en moins de 24
heures, les Google Glass génèrent autant d'espoirs de bénéfices
commerciaux pour la firme de Mountain View qu'elles ne cristallisent de
tensions chez leurs détracteurs. Le site Mashable a recensé de nombreuses agressions d'utilisateurs des fameuses lunettes dans les rues de San Francisco, dont celle dont a été victime le journaliste Kyle Russell. Ses Google Glass ont été arrachées avant d'être écrasées sur le sol.
Le collectif britannique «Stop the Cyborgs» prône une lutte plus pacifique mais non moins décidée: «Nous voulons encourager le plus d'endroits possibles à devenir des zones libres (zones sans surveillance, NDLR).» Pour ce faire, l'association met à la disposition des internautes des logos destinés aux bars et restaurants, les encourageant à les afficher «pour bannir les utilisateurs de Google Glass ou d'autres appareils de surveillance portables et nous aider à protéger votre vie privée». C'est en effet l'argument principal des détracteurs des lunettes. Équipées d'un appareil photo et d'une caméra pouvant être déclenchés discrètement, parfois d'un simple clignement d'œil, elles sont également connectées à Internet, leur permettant ainsi de diffuser rapidement des images parfois captées à l'insu des personnes se trouvant autour de l'utilisateur.
Pour limiter ces dérives, Google a publié en février un code de bonne conduite pour les porteurs de ses lunettes, leur conseillant notamment de «respecter les autres», de demander l'autorisation avant de prendre quelqu'un en photo ou encore d'éteindre l'appareil dans les lieux où les téléphones portables ne sont pas autorisés.
Le collectif britannique «Stop the Cyborgs» prône une lutte plus pacifique mais non moins décidée: «Nous voulons encourager le plus d'endroits possibles à devenir des zones libres (zones sans surveillance, NDLR).» Pour ce faire, l'association met à la disposition des internautes des logos destinés aux bars et restaurants, les encourageant à les afficher «pour bannir les utilisateurs de Google Glass ou d'autres appareils de surveillance portables et nous aider à protéger votre vie privée». C'est en effet l'argument principal des détracteurs des lunettes. Équipées d'un appareil photo et d'une caméra pouvant être déclenchés discrètement, parfois d'un simple clignement d'œil, elles sont également connectées à Internet, leur permettant ainsi de diffuser rapidement des images parfois captées à l'insu des personnes se trouvant autour de l'utilisateur.
Pour limiter ces dérives, Google a publié en février un code de bonne conduite pour les porteurs de ses lunettes, leur conseillant notamment de «respecter les autres», de demander l'autorisation avant de prendre quelqu'un en photo ou encore d'éteindre l'appareil dans les lieux où les téléphones portables ne sont pas autorisés.
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