Question de vie ou de mort! L'Agence pour la création d'entreprises (APCE)
sera fixée mercredi sur son avenir. Un conseil d'administration
exceptionnel va essayer de trouver une solution pour lui éviter la
cessation de paiement. Et il y a urgence. Car l'agence - qui emploie 42
salariés et dont la présidente a décidé de ne pas rempiler au bout de
dix-huit mois de mandat - a de quoi tenir pendant encore trois semaines.
Au-delà, faute de garanties et de nouveaux bailleurs de fonds, elle
mettra la clé sous la porte. En cause? L'État qui, en cherchant par tous
les moyens à tailler dans ses dépenses, s'est désengagé cette année de
l'APCE, agence créée en 1979 et qui assure une mission d'aide à la
création, à la transmission et au développement des entreprises. Et a
donc décidé de lui couper les vivres en 2014 alors que sa subvention
s'élevait à 3,95 millions sur un budget de… 6, il y a un an. L'agence a
certes des ressources propres, grâce aux formations qu'elle dispense ou à
la publicité, mais insuffisantes pour assurer son fonctionnement.
«L'APCE a aujourd'hui un problème de trésorerie à court terme que nous sommes en train de résoudre, mais elle n'a pas de problème de financement à long terme, tente de déminer le cabinet d'Arnaud Montebourg, le ministre de l'Économie. Le tour de table va être bouclé et la philosophie de l'agence ne sera pas remise en cause.» En tout cas, la grogne monte du côté des entrepreneurs, très attachés à l'agence. «L'APCE va disparaître dans l'indifférence générale», s'insurge la Fédération des autoentrepreneurs, qui a lancé une pétition de soutien sur son site (change.org).
Fort de 11 millions de visiteurs uniques par an - autant que celui du ministère de la Défense -, le site Internet de l'APCE est une mine unique d'informations précieuses. «Tout monde y est passé ou y passera. C'est une source de renseignement unique sur les statuts, les taux, les barèmes…, résume Grégoire Leclercq, le président de la Fédération des autoentrepreneurs. Mais à quelques jours de la cessation de paiement, on ne sait toujours pas si Bercy va lui accorder les 3 petits millions manquants.»
«L'APCE a aujourd'hui un problème de trésorerie à court terme que nous sommes en train de résoudre, mais elle n'a pas de problème de financement à long terme, tente de déminer le cabinet d'Arnaud Montebourg, le ministre de l'Économie. Le tour de table va être bouclé et la philosophie de l'agence ne sera pas remise en cause.» En tout cas, la grogne monte du côté des entrepreneurs, très attachés à l'agence. «L'APCE va disparaître dans l'indifférence générale», s'insurge la Fédération des autoentrepreneurs, qui a lancé une pétition de soutien sur son site (change.org).
Fort de 11 millions de visiteurs uniques par an - autant que celui du ministère de la Défense -, le site Internet de l'APCE est une mine unique d'informations précieuses. «Tout monde y est passé ou y passera. C'est une source de renseignement unique sur les statuts, les taux, les barèmes…, résume Grégoire Leclercq, le président de la Fédération des autoentrepreneurs. Mais à quelques jours de la cessation de paiement, on ne sait toujours pas si Bercy va lui accorder les 3 petits millions manquants.»
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