mercredi 23 avril 2014

Signer pour sauver les abeilles

Signer pour sauver les abeilles

http://actions.pollinis.org/actions/europe_et_pesticides_tueurs_abeilles/

Bonjour,

Je vous remercie d’envoyer l’Appel pour interdire les pesticides tueurs d’abeilles à tous les candidats aux élections européennes de votre circonscription.
Il nous reste peu de temps pour faire pression sur les futurs députés avant les élections européennes, pour les obliger à s’engager à protéger les abeilles et la biodiversité en interdisant totalement les pesticides néonicotinoïdes.

Nous devons atteindre le plus grand nombre de candidats possible, et pour ça, nous avons besoin d’une petite aide supplémentaire de votre part : pouvez-vous SVP transférer cet email à un maximum de personnes autour de vous, pour nous permettre d’informer un maximum de personnes à travers toute l’Europe sur les manipulations des lobbys agrochimistes qui veulent faire réhabiliter leurs produits toxiques pour les pollinisateurs et l’environnement, et de rallier tous ces citoyens à notre mouvement de protestation ?
Merci par avance pour votre action supplémentaire.

Bien cordialement,



Nicolas Laarman
Délégué général


Madame, Monsieur,

Les lobbys de l'agrochimie viennent de tenter un coup de poker magistral au Parlement 
européen. Et il s'en est fallu de peu que les députés adoptent, sans même en avoir
conscience, un texte (1) qui aurait réhabilité sans conditions les pesticides tueurs 
d'abeilles dans toute l'Europe...
...Un texte qui aurait remis en question le rapport de l'EFSA, l'autorité sanitaire européenne, 
préconisant le retrait pur et simple des néonicotinoïdes de tout l'espace européen... 
Et tiré un trait sur plus d'une centaine d'études dénonçant la toxicité exceptionnelle de ces 
 insecticides et leurs effets catastrophiques sur les abeilles, l'environnement et l'avenir 
même des cultures qui nous nourrissent aujourd'hui...
Cette tentative scandaleuse des lobbys et des députés européens qui leur sont 
favorables méprise les efforts acharnés menés par les apiculteurs et des millions 
de citoyens à travers l'Europe pendant plus de dix ans pour sauver les pollinisateurs 
et les cultures qui en dépendent.

Elle trahit surtout l'influence grandissante des lobbys de l'agrochimie auprès des 
institutions européennes, et le détournement du processus démocratique au profit 
d'une petite poignée d'intérêts particuliers.
Il est encore temps d’agir : la façon la plus efficace de contrer, une bonne fois pour toutes, 
l’influence des lobbys agrochimiques, c'est d'obtenir une interdiction réelle des pesticides
 tueurs d’abeilles. Et pour ça, un moyen de pression exceptionnel se présente à 
ous - les élections européennes de Mai 2014.
D’ici peu, les candidats vont se mettre en campagne pour essayer de glaner nos voix.
C'est une occasion unique de leur faire entendre, par une mobilisation massive et immédiate
 de millions de citoyens à travers toute l'Europe :
Nous refusons que les futurs députés européens censés nous représenter sacrifient
 lalimentation et lenvironnement des générations futures pour satisfaire les profits
 immédiats de quelques multinationales bien placées... Leur élection dépend de leur
engagement aujourd'hui !
S’il vous plaît, signez immédiatement l'Appel aux futurs députés européens pour faire
nterdire définitivement les pesticides tueurs d'abeilles en Europe.
Pollinis fera suivre cet Appel à tous les candidats de votre circonscription qui se présentent 
aux élections européennes - au fur et à mesure que les signatures nous arriveront.
Et sil vous plaît, faites passer le message à vos amis et contacts de lEurope entière, 
pour mettre la pression aux candidats de tous les pays de lUE ! Nous voulons les noyer
 sous un flot de messages exigeant leur engagement ferme à faire interdire définitivement les
 néonicotinoides en Europe s'ils veulent être élus (ou ré-élus).

Nous les contacterons un par un, et nous ferons connaître à tous leur position, avant les 
élections. Les élections sont le seul moment où les députés ont vraiment besoin de nous 
rendre des comptes. Ils nous suivront si nous sommes suffisamment nombreux à l'exiger.
Il est grand temps d'agir : les lobbys n'en resteront pas là. Et les tentatives pour blanchir 
leurs produits vont se multiplier dans les mois qui viennent si nous, citoyens européens,
 ne nous dressons pas massivement aujourd'hui pour exiger une interdiction totale et 
définitive des néonicotinoïdes sur tout le territoire européen.
Regardez comment les lobbys s'y sont pris pour essayer de manipuler les institutions 
européennes :

L'euro-députée Anthea McIntyre, membre suppléante de la Commission agriculture et 
connue pour relayer les intérêts des industriels britanniques au sein du Parlement européen,
 a commencé par déposer un texte intitulé « L'Avenir du secteur horticole en Europe –
stratégies pour la croissance ».
A l'intérieur de ce texte, noyées au milieu d'une cinquantaine de recommandations pour 
soutenir les entreprises européennes de la filière horticole, une série de propositions 
directement dictées par les firmes agrochimiques –les seules à avoir été consultées 
pour la rédaction de ce texte.
L'une de ces propositions demandait, sans aucune argumentation, la réhabilitation pure et 
simple des insecticides néonicotinoïdes partiellement interdits en Europe, sur certaines 
cultures et àcertaines périodes de l'année.

Alertés, une poignée de députés se sont dressés pour exiger le retrait immédiat du texte. 
Et ils ont heureusement été entendus à une très courte majorité par les autres députés. 
Pour cette fois…
C'est pour leur barrer la route une bonne fois pour toutes que je vous demande de signer 
au plus vite l'Appel aux futurs députés européens. Pour rendre les institutions 
démocratiques européennes aux citoyens qu'elles sont censées servir.
Pollinis est en train de créer un véritable « lobby de citoyens »pour faire valoir nos droits et 
nos intérêts auprès des institutions européennes et peser dans la balance face aux lobbys 
de l'agrochimie.
Les forces auxquelles nous nous attaquons sont colossales :
La vente du seul imidaclopride, l'un des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles partiellement 
interdit en Europe, rapporte àlui seul plus de 2,6 milliards de dollars chaque année à la
 firme Bayer qui le commercialise - de quoi payer des bataillons de scientifiques et 
d'avocats et de juristes pour faire passer les intérêts àcourt terme des firmes agrochimiques
 avant l'intérêt de centaines de millions de citoyens à travers le monde.
Nous n'avons pas leurs milliards pour nous défendre, mais nous avons le nombre suffisant p
our contraindre n'importe quel élu à nous écouter, si nous réussissons à alerter et 
rassembler un maximum de citoyens à travers l'Europe.
Nous ne pouvons pas baisser les bras, l'enjeu est trop grand. Si ces produits reviennent sur
 le marché, c’est la mort assurée de dizaines de millions d’abeilles supplémentaires !

Rappelez-vous : il y a quelques mois, un document interdisant trois pesticides notoirement 
meurtriers pour les pollinisateurs (la Clothianidine, le Thiamethoxame et l'Imidaclopride) pour
 deux ans, le temps de voir si les abeilles se portent mieux (2).
A l’époque, tous les défenseurs des pollinisateurs avaient crié victoire : cela faisait si 
longtemps que nous nous battions tous pour débarrasser les champs et les cultures de ces
 pesticides si nocifs pour les abeilles qu'ils sont capables de décimer des colonies entières 
en quelques jours (3).
Nous avons vite réaliséque cette interdiction est un leurre.

Il s'agit en véritéd'un plan désastreux imaginépar les firmes agrochimiques –BayerCrop et 
Syngenta en tête - pour blanchir leurs produits et sécuriser des centaines de millions d'euros 
de profits annuels.
Nous devons absolument contrer ce plan destructeur dès maintenant, en agissant sur les 
futurs députés européens, avant que les conséquences soient irréversibles pour les 
pollinisateurs, les cultures et toute l'alimentation dans les années àvenir.

Ce plan, le voici :
La régulation de la Commission européenne décrète que les pesticides tueurs d'abeilles 
seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de 
l'année –sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits,
 légumes et herbes aromatiques –empoisonnant largement les sols et l'eau absorbés
 ensuite par les cultures soi-disant «non-traitées ».
De nombreuses études ont montré que ces substances ultra-toxiques peuvent rester 
présentes dans le sol jusqu'àdix-neuf ans après le traitement (4), et dans de grosses 
concentrations les premières années. Du coup, les cultures non-traitées replantées sur le 
même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent 
 ensuite butiner les abeilles ! (5)
A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles 
continuent d'être décimées malgréla soi-disant interdiction de leurs produits, et qu'ils n'y sont
 pour rien. Ils auront réussi àblanchir leurs pesticides et àmaintenir leurs profits –et pour
 longtemps !
Et des centaines et des centaines de tonnes de néonicotinoïdes continueront d'être utilisés 
en pure perte dans l'agriculture, détruisant l'écosystème et mettant en péril l'alimentation et la survie des générations futures.

Je dis bien en pure perte, car ici encore bon nombre d'études et d'analyses ont montré que
 les pesticides néonicotinoïdes sont loin d'être indispensables à l'agriculture, comme 
voudraient le faire croire les firmes agrochimiques :
- ils sont beaucoup trop puissants par rapport aux insectes qu'ils sont censés combattre (on
 a multiplié par 900 la toxicité des pesticides en quelques années, c’est totalement démesuré !) ;
- ils sont utilisés de façon systématique, en dépit du bon sens, peu importe si les cultures 
risquent d'être attaquées par des pestes ou non ;
- ils coûtent cher, car issus d'une technologie coûteuse (celle de l'enrobage de la graine, 
spécialité de Bayer, Syngenta et Monsanto)

Une étude montre noir sur blanc qu'en termes de rendement pour l'agriculteur, l'utilisation de
 ces pesticides de façon systématique ou non ne fait aucune différence. Mais vu leur coût 
élevé, l'agriculteur ferait plus de profits s'il ne les utilisait pas (6).
Vous l'avez bien compris, àpart les grosses entreprises agrochimiques, PERSONNE n'a 
 àgagner àlaisser ces produits toxiques sur le marché : la nature en meurt, l'humanitéest
 menacée, et seule une mobilisation massive des citoyens àtravers toute l'Europe pourra 
stopper ce plan destructeur des agrochimistes.

Avec les élections européennes qui approchent, nous avons une occasion unique 
dobliger les futurs députés européens àprendre des engagements fermes et précis 
sur les pesticides tueurs dabeilles. Cest maintenant quil faut agir :
Signez vite la pétition aux candidats de votre circonscription !
D’ici peu ils entreront en campagne : nous devons les obliger à intégrer dans leur programme
 l’interdiction des néonicotinoïdes, si importante pour l’avenir des abeilles, de notre alimentation 
et de la Nature.
Une fois élus, ils ne doivent pas avoir d’autre choix que de promulguer une interdiction 
REELLE des pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles, qui barrera définitivement la route 
à toute tentative de manipulation de la part des lobbies agrochimistes.

Pour aider Pollinis à mettre une pression maximale sur les eurodéputés de toute 
lEurope, merci de :
1/ Signer dès maintenant votre pétition aux députés de votre circonscription
2/ Transférer cet email le plus largement possible autour de vous, surtout si vous avez
 des amis ou des contacts dans dautres pays de lUnion Européenne. Pour que notre 
campagne sur les futurs députés soit un succès, nous devons mettre une pression 
sur les candidats de lEurope entière !

Merci d’avance de votre action pour défendre les pollinisateurs et protéger l’environnement 
et l’alimentation des générations futures.

Nicolas Laarman
Délégué général
POLLINIS
Un message d'encouragement ferait plaisir


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