Le nombre d'entreprises créées a
augmenté au premier trimestre, alors que 17.000 sociétés ont déjà fait
faillite depuis le début de l'année. Les entrepreneurs attendent du
gouvernement des mesures fortes.
La croissance française pourra-t-elle s'appuyer
sur la création d'entreprises, rouage essentiel de la reprise? Pas
encore. Le nombre d'entreprises créées a reculé d'1,5% au mois de mars
par rapport à février, à 45.379 selon les chiffres de l'Insee.
Le mois dernier, il avait déjà chuté d'1,9%. Néanmoins, le nombre de
créations cumulées au premier trimestre est supérieur d'1,9% par rapport
au premier trimestre de l'année dernière.
Mais dans le même temps, 17.000 faillites ont déjà été recensées depuis le début de l'année... L'année dernière déjà, la France avait enregistré un nombre record de faillites d'entreprises -plus de 63.000- alors que le nombre d'entreprises créées baissait de 2%, à moins de 540.000. L'autoentrepreneuriat a été particulièrement touché, le nombre d'immatriculations d'autoentrepreneurs chutait en effet de 11%. Les créateurs d'entreprises attendent donc un geste fort du gouvernement en faveur de l'entrepreneuriat, après une année 2013 catastrophique.
Mais les signaux sont contraires, l'État s'est désengagé du budget de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE), la laissant elle-même au bord de la cessation de paiement. Un conseil d'administration exceptionnel doit d'ailleurs se réunir ce mercredi pour examiner les différentes solutions à disposition pour éviter la mort pure et simple de l'Agence.
Mais dans le même temps, 17.000 faillites ont déjà été recensées depuis le début de l'année... L'année dernière déjà, la France avait enregistré un nombre record de faillites d'entreprises -plus de 63.000- alors que le nombre d'entreprises créées baissait de 2%, à moins de 540.000. L'autoentrepreneuriat a été particulièrement touché, le nombre d'immatriculations d'autoentrepreneurs chutait en effet de 11%. Les créateurs d'entreprises attendent donc un geste fort du gouvernement en faveur de l'entrepreneuriat, après une année 2013 catastrophique.
Le gouvernement ne rassure pas les entrepreneurs
Le gouvernement s'est montré décidé à doper les créations d'entreprises pour relancer la croissance et faire baisser le chômage. Manuel Valls a souligné dans son discours de politique générale le rôle de l'entrepreneuriat dans l'économie française. «Entreprendre, créer, prendre des risques, libérer les énergies, embaucher: c'est cette démarche positive que je vais encourager, parce qu'elle fait du bien à notre pays», avait-il alors lancé à la tribune de l'Assemblée.Mais les signaux sont contraires, l'État s'est désengagé du budget de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE), la laissant elle-même au bord de la cessation de paiement. Un conseil d'administration exceptionnel doit d'ailleurs se réunir ce mercredi pour examiner les différentes solutions à disposition pour éviter la mort pure et simple de l'Agence.
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