25 % des contrats
dépendance sont individuels et à adhésion facultative et 75 % ont été
souscrits dans le cadre d’un groupe mutualiste (en individuel de manière
obligatoire) ou de l’entreprise (caractères obligatoire et collectif).
L’âge moyen de souscription se situe
autour de 60 ans pour une cotisation annuelle de 364 euros en moyenne en
2012 en dépendance lourde et de 453 euros en dépendance lourde et
partielle, selon l’Association française de l’Assurance. L’âge d’entrée
en dépendance est de 80 ans en moyenne.
Difficile de vendre des assurances
dépendances en individuel, la perte d’autonomie étant associée au
vieillissement et au décès, tabous dans notre société. De l’avis de
Jean-Manuel Kupiec, “le schéma de distribution le plus favorable est
la vente de manière annexe à un autre produit d’assurance santé ou dans
le cadre bancaire. Mais la réponse la plus adaptée et la plus équitable
reste le contrat collectif en entreprise, indépendamment des autres
solutions”.
En 2012, les réseaux de bancassurance
ont reçu 218,3M d’euros au titre des cotisations dépendance et les
réseaux d’assurance ont perçu 247,6M d’euros pour cette même garantie.
La vente d’une garantie dépendance en inclusion avec les complémentaires
santé est également facilitée parce qu’elle s’impose d’emblée, sans que
l’adhérent ait à y réfléchir. Il en est de même pour les contrats
collectifs. Fin 2012, 440.900 personnes étaient couvertes contre la
dépendance par un contrat collectif en garantie principale.
“L’enjeu principal de la dépendance
est que les Français soient mieux protégés contre ce risque alors que le
système public n’est plus en mesure d’augmenter le financement dévolu à
ce secteur. Toute la question est donc de les inciter à davantage
souscrire auprès d’un organisme assureur. Si les pouvoirs publics
imposent trop de contraintes au marché, celui-ci ne pourra pas
poursuivre son développement”, estime David Dorn.
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