Invitée à Londres à une conférence
sur le « capitalisme inclusif », la présidente du Fonds monétaire
international s'est lancée dans une violente saillie contre le monde
bancaire.
Christine Lagarde
a reproché au secteur de bloquer les réformes nécessaires à son propre
assainissement. L'ancienne ministre française a blâmé «l'opposition
acharnée du secteur» financier, tout en reconnaissant que la complexité
des sujets en jeu était également responsable de ces retards. «La
mauvaise nouvelle, c'est que les progrès sont encore trop lents et la
ligne d'arrivée trop loin», a déploré Christine Lagarde. La responsable
regrette que la question des établissements, trop grands pour faire
faillite, ne soit notamment toujours pas réglée.
La présidente du FMI est encore revenue sur la succession de scandales qui ont entaché l'image des banques depuis deux ans comme les manipulations du taux interbancaire Libor ou du marché des changes.
«Le comportement du secteur financier n'a pas fondamentalement changé dans un certain nombre de ses aspects depuis la crise, a asséné Christine Lagarde. Des changements ont lieu mais ne sont pas assez profonds et importants. Le secteur continue de valoriser le profit à court terme aux dépens de la prudence à long terme, les bonus d'aujourd'hui aux dépens des relations de demain.»
La présidente du FMI recommande alors un renforcement des ressources ainsi que de l'indépendance des superviseurs chargés de réguler le secteur.
La présidente du FMI est encore revenue sur la succession de scandales qui ont entaché l'image des banques depuis deux ans comme les manipulations du taux interbancaire Libor ou du marché des changes.
«Le comportement du secteur financier n'a pas fondamentalement changé dans un certain nombre de ses aspects depuis la crise, a asséné Christine Lagarde. Des changements ont lieu mais ne sont pas assez profonds et importants. Le secteur continue de valoriser le profit à court terme aux dépens de la prudence à long terme, les bonus d'aujourd'hui aux dépens des relations de demain.»
La présidente du FMI recommande alors un renforcement des ressources ainsi que de l'indépendance des superviseurs chargés de réguler le secteur.
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