Un même constat partagé quasiment partout. Le
décret français promulgué le 15 mai par Paris est un moyen d'entrer de
force dans les négociations sur l'achat de la branche énergie d'Alstom
convoité par l'américain General Electric et l'allemand Siemens.
>> Montebourg: "un choix de patriotisme économique"
>> Décret "Montebourg": Bruxelles s'en méfie, le Medef le réprouve
Les médias américains retiennent bien sûr la comparaison dressée par Arnaud Montebourg entre cette décision et les pouvoirs du Comité sur les investissements étrangers qui conseillent le Bureau Ovale sur des transactions entre des compagnies américaines jugées stratégiques et des investisseurs étrangers. Tandis qu'outre-Manche, ce cas fait écho au grand sujet de débat national du moment: le projet d'acquisition du laboratoire AstraZeneca par l'américain Pfizer. Outre-Rhin, les "milieux d'affaires" seraient ravis. Revue de presse.
Bloomberg cite une analyste de Berenberg qui écrit dans une note:
Le "FT" qualifie ce décret "d'arme nucléaire", reprenant les termes d'un représentant français dont le nom n'est pas indiqué. ,
Plus largement, l'article consacré à la décision du gouvernement français pousse plus loin l'analyse:
>> Montebourg: "un choix de patriotisme économique"
>> Décret "Montebourg": Bruxelles s'en méfie, le Medef le réprouve
Les médias américains retiennent bien sûr la comparaison dressée par Arnaud Montebourg entre cette décision et les pouvoirs du Comité sur les investissements étrangers qui conseillent le Bureau Ovale sur des transactions entre des compagnies américaines jugées stratégiques et des investisseurs étrangers. Tandis qu'outre-Manche, ce cas fait écho au grand sujet de débat national du moment: le projet d'acquisition du laboratoire AstraZeneca par l'américain Pfizer. Outre-Rhin, les "milieux d'affaires" seraient ravis. Revue de presse.
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Wall Street Journal : "jeu d'échecs entre les dirigeants de GE et Alstom"
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Bloomberg: "un admirateur de Colbert"
Bloomberg cite une analyste de Berenberg qui écrit dans une note:
"Avec cette nouvelle législation, le risque que GE reconsidère sa position s'accroît, puisque des concessions supplémentaires seront recherchées".L'agence s'est en outre procurée un document interne chez Siemens, qui commente le décret comme ayant pour "but évident de calmer le zèle de GE par rapport à Alstom".
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New York Times: Accroître la pression sur General Electric
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The Guardian: accéder aux négociations
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Financial Times: "une arme nucléaire"
Le "FT" qualifie ce décret "d'arme nucléaire", reprenant les termes d'un représentant français dont le nom n'est pas indiqué. ,
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The Economist: "La France perd le contrôle sur son destin économique"
Plus largement, l'article consacré à la décision du gouvernement français pousse plus loin l'analyse:
"Le nouveau décret reflète le malaise grandissant ressenti par de nombreuses personnes parmi la classe politique et dans la rue: la France, qui a produit des entreprises d'envergure mondiale au cours des décennies d'après-guerre, est rapidement en train de perdre le contrôle sur son destin économique".Et de pointer parallèlement la chute brutale des investissements étrangers dans l'Hexagone l'an dernier chiffrée par l'Onu ainsi que le PIB au point mort au premier trimestre 2014.
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Allemagne: un bon accueil dans les milieux industriels
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