Un décret mal rédigé sur les
nouveaux bonus écologiques entrainent depuis le début de l'année un
effondrement de la demande de véhicules électriques de la part des
entreprises.
Depuis le début de l'année, les ventes de
véhicules électriques s'effondrent en France. De janvier à avril, 2354
seulement ont été immatriculés contre 3188 sur la même période en 2013.
Soit un recul de 26,2%. Le phénomène est étonnant. En 2013, les ventes
étaient, certes, faibles, mais en forte croissance: + 50%.
En réalité, cette chute s'explique par la formulation maladroite du décret pris en octobre pour modifier le barème du bonus écologique. «Il introduit une différence de traitement qui pénalise les utilisateurs faisant le choix d'une location longue durée (LLD) et d'une location avec option d'achat (LOA), plutôt qu'un achat pur et simple», explique Joseph Beretta, président de l'Avere France, l'association professionnelle pour le développement de la mobilité électrique.
Pour ce type d'achat, le bonus est limité à 27% des loyers, déduction faite du premier versement, quand il était limité à 27% de la valeur totale du véhicule auparavant. «Pour des modèles comme la Renault ZOE ou la Nissan Leaf, cela représente un bonus maximum de 4300 euros contre 6300 euros en cas d'achat», précise Joseph Beretta. Cette différence de 2000 euros remet en cause l'intérêt des entreprises à s'équiper en véhicules électriques. Car ce sont bien elles qui utilisent la location avec option d'achat ou longue durée. Selon l'Avere, en 2013, 40% des véhicules électriques immatriculés en France étaient utilisés dans le cadre d'un contrat de LOA ou de LDD.
En réalité, cette chute s'explique par la formulation maladroite du décret pris en octobre pour modifier le barème du bonus écologique. «Il introduit une différence de traitement qui pénalise les utilisateurs faisant le choix d'une location longue durée (LLD) et d'une location avec option d'achat (LOA), plutôt qu'un achat pur et simple», explique Joseph Beretta, président de l'Avere France, l'association professionnelle pour le développement de la mobilité électrique.
Pour ce type d'achat, le bonus est limité à 27% des loyers, déduction faite du premier versement, quand il était limité à 27% de la valeur totale du véhicule auparavant. «Pour des modèles comme la Renault ZOE ou la Nissan Leaf, cela représente un bonus maximum de 4300 euros contre 6300 euros en cas d'achat», précise Joseph Beretta. Cette différence de 2000 euros remet en cause l'intérêt des entreprises à s'équiper en véhicules électriques. Car ce sont bien elles qui utilisent la location avec option d'achat ou longue durée. Selon l'Avere, en 2013, 40% des véhicules électriques immatriculés en France étaient utilisés dans le cadre d'un contrat de LOA ou de LDD.
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