La semaine dernière, un étudiant texan obtenait de sa
professeure d’arts plastiques l’annulation d’un contrôle s’il obtenait
15.000 retweets. La direction, agacée, est intervenue mais la pratique
fait désormais des émules.
Le texan est relativement confiant, conscient de sa réputation sur le réseau social. «Je fais de mon mieux en cours mais les épreuves sont si difficiles. Puis, je me suis rappelé que j’avais pas mal de followers» raconte-t-il à ABC News, le lendemain du «deal». Au bout de seulement quelques heures, la barre est dépassée. Le jeune, titulaire de l’équipe de football américain de son école, est aux anges: «Je pense que les autres écoles devraient essayer, car c’est vraiment extraordinaire de voir à quel point Twitter peut avoir de l’influence».
Malheureusement pour lui, le «deal» n’est absolument pas du goût de l’administration de l’établissement, mise au courant par le reportage d’ABC le 8 mai. Deux jours plus tard, dans un communiqué officiel, l’école texane annonce le maintien des toutes les épreuves.
Malgré tout, l’astuce d’Andrew Muennink a inspiré très rapidement des dizaines d’autres étudiants à travers le pays. Selon les négociations et l’examen dont il est question, les objectifs sont plus ou moins élevés. Le buzz est tel que certains hashtags, comme #NoFinal, deviennent entre le 8 et le 9 mai parmi les sujets les plus évoqués sur le réseau social.
On relève parmi les dizaines de tentatives certains cas insolites: comme cet étudiant méticuleux qui a rédigé un contrat «papier», signé et daté pour s’éviter tous risques, ou encore ce professeur, particulièrement dur en affaires, qui ne demande pas moins de 3 millions de retweets pour accéder à la demande de ses étudiants. Cette mode n’a, pour l’heure, pas encore débarqué en France ; pour les lycéens, il faudra donc certainement se concentrer sur les révisions du baccalauréat, prévu dans quelques semaines.
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