"Mais où courent-ils ?", s'interrogeait Raymond Devos. "A la banque ! (...) Il y en a qui courent au plus pressé. Celui-ci court pour la gloire, celui-là court à sa perte. Mais pourquoi courent-ils si vite ?" C'est peu ou prou la question que s'est posée HSBC en publiant avec l'aide de l'institut CSA une étude intitulée "Qu'est-ce qui fait courir les gens aisés ?"
Des placements plus ou moins risqués...
"Ils courent pour gagner de l'argent. Et comme le temps c'est de l'argent, plus ils courent vite, plus ils en gagnent", aurait poursuivi l'humoriste.La banque britannique, elle, s'est contentée de distinguer trois catégories parmi sa clientèle "Premier", ses clients français détenant plus de 75.000 euros d'avoirs et/ou ayant des revenus de plus de 70.000 euros brut par personne ou 100.000 euros par ménage.
Ces 350.000 clients "Premier" représentent 45% du portefeuille de la banque. Ils n'étaient que 30% il y a encore quatre ans assure HSBC qui, se basant sur une croissance de 6% par an, vise (compte tenu des inévitables départs) les 50% à l'horizon 2016.
La banque a classé ses clients aisés en trois catégories. Plus de la moitié (52%) appartiendraient à celle pour qui prime la famille. Ensuite, 15% d'entre eux mèneraient une "vie ambitieuse". Enfin, le dernier tiers de ce panel semble motivé par une "vie libre".
...en fonction de leur profil
Les premiers sont majoritairement économes et leur maxime de vie correspondrait davantage à "bonheur vaut mieux que richesse". Souvent mariés et vivant en province, ils auront tendance à privilégier des placements financiers sûrs. D'autant qu'ils souhaitent transmettre à leurs descendants valeurs, traditions mais aussi leur patrimoine immobilier et financier.Les seconds, principalement des trentenaires et quadragénaires vivant en centre-ville se décrivent comme très confiants et combatifs, mais surtout comme étant plutôt dépensiers et aventuriers. Pas étonnant qu'ils privilégient les placements financiers à rendement élevé quitte à prendre quelques risques. Souvent décideurs, ils aspirent avant tout à transmettre leur savoir-faire et leurs compétences, souhaitant mettre en avant leur ambition et leur esprit d'aventure.
Enfin, les derniers, majoritairement cadres, se définissent comme plutôt curieux, mais aussi comme davantage pessimistes. La moitié vit sans enfant et l'on retrouve dans ce groupe davantage de personnes vivant seules. Leur maxime de vie serait "le plus grand obstacle à la vie est l'attente qui espère demain et néglige aujourd'hui" ou encore "celui qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit". Indépendants et dotés d'une forte personnalité "ils souhaitent ainsi qu'on les reconnaisse aujourd'hui pour les personnes qu'ils sont et demain que l'on retienne d'eux qu'ils étaient dotés d'humour, des gens brillants et originaux", relève l'étude.
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