Compétitif, le secteur de
l’assurance offre des rémunérations attractives à ses employés.
Celles-ci évoluent au gré de l’expérience mais aussi de la performance.
Les salaires des professionnels de
l’assurance varient bien entendu en fonction du poste que ces derniers
occupent. Selon Coralie Foucher, manager régional chez Hays banque et
assurance, on peut les regrouper en cinq grandes tranches. Les
conseillers à distance et conseillers commerciaux gagnent entre 23 et 25
k€ en moyenne et les gestionnaires de sinistres entre 25 et 30 k€. Les
souscripteurs perçoivent entre 45 et 60 k€ et les actuaires entre 40 et
100 k€ et plus. Ces chiffres moyens ne tiennent pas compte des
éventuelles rétributions variables.
Quant au salaire moyen des salariés
remplissant des fonctions commerciales, il se situe en moyenne entre 60
et 80 k€. Il est plus difficile à estimer puisqu’il dépend grandement de
leur rémunération variable. “Celle-ci peut représenter jusqu’à 20 % ou
100% du salaire fixe des commerciaux pour la clientèle des
particuliers”, précise Thierry Mageux, business development director de
Robert Half Financial Services.
La performance est donc un bon moyen de
faire évoluer son salaire. Toutefois, elle n’est pas rémunérée de façon
identique d’un assureur à l’autre. “Chez nous, le salaire fixe peut
sembler plus bas, mais il est important de savoir que la rémunération
variable n’est pas plafonnée comme c’est le cas ailleurs”, indique
Sylvie Toudic, responsable communication employeur de Groupama.
L’expérience acquise permet également de faire progresser son salaire.
Ainsi, selon les statistiques du cabinet de recrutement Robert Half, le
salaire des actuaires peut progresser rapidement.
L’actuaire possédant de 1 à 3 ans
d’expérience touche entre 38 et 45 k€ de salaire fixe. Avec 3 à 6 ans
d’expérience, il perçoit entre 46 et 63k€ et avec 6 à 10 d’expérience,
il gagne entre 65 et 85 k€. Son salaire fixe peut ensuite atteindre plus
de 85 k€ avec plus de 10 ans d’expérience. Sans compter que “les actuaires peuvent toucher des sommes variables correspondant à 10 % ou 25 % de leur rémunération fixe”, ajoute Thierry Mageux.
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