Selon le Financial Times, François Hollande aurait discuté du dossier avec Angela Merkel et approché d’autres gouvernements en Europe. Selon le New York Times, les autorités de régulation newyorkaises ont imposé à BNP Paribas un magistrat chargé de surveiller ses activités.
Chaque jour apporte son lot de
découvertes dans l’affaire BNP Paribas. Alors que l’on semble proche
d’un dénouement judiciaire, l’agence Reuters ayant révélé lundi que la
banque française, qui a violé des embargos américains concernant des
opérations libellées en dollars entre 2002 et 2009, s’expose à une amende pouvant atteindre 8 à 9 milliards de dollars
, le Financial Times révèle mardi que la France aurait fait appel à ses
partenaires européens pour faire pression sur les Etats-Unis.
L’affaire BNP Paribas a pris une allure politique
lorsque François Hollande a tenté de réclamer la clémence auprès de
Barack Obama. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, a
également estimé au début du mois que le
contentieux qui oppose la banque de la rue d’Antin à l’administration
américaine risquait d’avoir des conséquences « négatives » sur le traité
de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne .
En
outre, « le Président François Hollande a discuté du dossier avec
Angela Merkel, la chancelière allemande, et des ministres français l’ont
également abordé avec d’autres gouvernements européens, y compris le
Royaume-Uni », écrit mardi le Financial Times citant un responsable
français. Alors que BNP Paribas a reconnu que la pénalité encourue aux
Etats-Unis pourrait « excéder très significativement » la provision de
1,1 milliard de dollars déjà constituée dans ses comptes fin 2013,
certains s’inquiètent des répercussions potentielles sur le système
bancaire européen.
Par
ailleurs, le New York Times révèle mardi que les autorités de
régulation de la finance de l’Etat de New York ont imposé à la fin 2013 à
BNP Paribas la présence dans les murs de sa filiale américaine d’un
magistrat chargé de surveiller ses activités. Il s’agit de Shirah
Neiman, conseillère du procureur fédéral du district sud de New York,
ajoute le quotidien, citant des personnes proches du dossier.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0203589997690-affaire-bnp-paribas-la-france-se-tourne-vers-ses-partenaires-europeens-1016694.php?SeDbejYDSG3tZIFB.99
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