«Il n'y a pas de carte parfaite pour tout le monde», concède ce mardi Marylise Lebranchu devant les caméras de LCI. Vertement critiquée à gauche comme à droite,
la nouvelle carte des régions françaises proposée par le président de
la République dans le cadre de la réforme territoriale crée des
insatisfactions jusqu'au sein du gouvernement. La ministre des
Collectivités territoriales. en charge de mener la réforme, exprime
elle-même quelques réserves sur les arbitrages qui ont été rendus par l'Élysée.
Marylise Lebranchu aurait notamment préféré que les Pays de la Loire fusionnent avec la Bretagne, comme l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault. Invitée de Europe 1 midi mardi, la ministre déclare: «Il faut respecter l'Histoire pour créer la nouvelle carte des régions (…) Pour moi, la Bretagne pouvait être groupée avec les Pays de la Loire».
Interpellée par LCI à la sortie du Conseil des ministres, l'élue du Finistère précise sa pensée: «Il y avait bien une proposition Pays de la Loire-Bretagne. L'idée, c'était de dire, il y a une Bretagne historique (…) Il y a aussi une Bretagne qui doit porter des projets (CHU, université, etc.). Alors pourquoi ne pas dire: Bretagne historique, plus deux ou trois départements?», regrette la ministre. «Mais ça n'a pas été arbitré comme ça. Chacun doit prendre un peu de temps, car on peut réagir brutalement, et c'est facile. Mais il faut se projeter: si j'avais été toute seule à faire l'entièreté de la carte, j'aurais fait comment ?» interroge-t-elle un peu maladroitement, alors qu'à droite comme à gauche, le manque de concertation dans l'élaboration de la carte est pointée du doigt. «Il y a bien un moment où le gouvernement doit prendre une décision», se résigne la ministre.
Marylise Lebranchu aurait notamment préféré que les Pays de la Loire fusionnent avec la Bretagne, comme l'ancien premier ministre Jean-Marc Ayrault. Invitée de Europe 1 midi mardi, la ministre déclare: «Il faut respecter l'Histoire pour créer la nouvelle carte des régions (…) Pour moi, la Bretagne pouvait être groupée avec les Pays de la Loire».
Interpellée par LCI à la sortie du Conseil des ministres, l'élue du Finistère précise sa pensée: «Il y avait bien une proposition Pays de la Loire-Bretagne. L'idée, c'était de dire, il y a une Bretagne historique (…) Il y a aussi une Bretagne qui doit porter des projets (CHU, université, etc.). Alors pourquoi ne pas dire: Bretagne historique, plus deux ou trois départements?», regrette la ministre. «Mais ça n'a pas été arbitré comme ça. Chacun doit prendre un peu de temps, car on peut réagir brutalement, et c'est facile. Mais il faut se projeter: si j'avais été toute seule à faire l'entièreté de la carte, j'aurais fait comment ?» interroge-t-elle un peu maladroitement, alors qu'à droite comme à gauche, le manque de concertation dans l'élaboration de la carte est pointée du doigt. «Il y a bien un moment où le gouvernement doit prendre une décision», se résigne la ministre.
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