Résultats jugés “solides“,
vision stratégique établie, la Mutuelle Générale attend maintenant la
décision de son conseil d’administration pour finaliser un rapprochement
avec un groupe de protection sociale, Malakoff Médéric ou Humanis.
Après des touches en 2013,
2014 pourrait être l’année du partenariat pour la Mutuelle Générale. La
décision en reviendra au conseil d’administration qui se tiendra le 26
juin prochain, une semaine après la présentation des résultats 2013 et
du plan stratégique à horizon 2016 de la mutuelle.
Dans une semaine donc, les
administrateurs auront à choisir entre deux dossiers, des groupe de
protection sociale, qui sont Malakoff Médéric et Humanis, comme le
révélait le journal Les Echos en mars dernier. Car la MG ne se
voit pas ailleurs que dans un groupe de protection sociale. Elle qui,
l’an passé, évoquait l’intérêt d’un groupe comme Covéa, en pleine
constitution de son pôle mutualiste…
Pour le président de la MG, Patrick Sagon, le rapprochement mutuelle – IP est “assez logique” et s’impose comme un modèle d’avenir. Et plutôt à travers une Sgam (société groupe d’assurance mutuelle). “La Sgam répond aux problématiques actuelles”, ajoute-t-il. Et pourquoi plus une IP qu’une mutuelle, alors que la MG est adhérente à la FNMF ? “On considère que la famille mutualiste doit réfléchir à son avenir”, estime-t-il.
Pour la MG, le rapprochement avec un groupe de protection social n’est pas nouvelle. En
2010, des tentatives d’approches avaient été menées auprès du groupe
Mornay, qui a fusionné depuis avec D&O pour devenir Klésia. En 2012, le dossier n’avait finalement pas abouti malgré un accord commercial.
Les deux familles sont plus complémentaires pour le dirigeant de la MG. “Nous pouvons travailler sur des flux qui sont pour le moment mal exploités, il y a une complémentarité logique entre les mutuelles et les GPS”, affirme-t-il en réponse à la question sur l’angle quasi-exclusif du choix. L’ambition de la Mutuelle Générale st de constituer un groupe d’assurances de personne conséquent, ne s’interdisant ni de diversifier son activité avec des assurances IARD, en partenariat, ou avec de l’épargne, “pour offrir toute la panoplie des assurances de personne“.
Les deux familles sont plus complémentaires pour le dirigeant de la MG. “Nous pouvons travailler sur des flux qui sont pour le moment mal exploités, il y a une complémentarité logique entre les mutuelles et les GPS”, affirme-t-il en réponse à la question sur l’angle quasi-exclusif du choix. L’ambition de la Mutuelle Générale st de constituer un groupe d’assurances de personne conséquent, ne s’interdisant ni de diversifier son activité avec des assurances IARD, en partenariat, ou avec de l’épargne, “pour offrir toute la panoplie des assurances de personne“.
Le calendrier dépend pour beaucoup de la
décision de la réunion du conseil d’administration. En cas
d’acceptation d’un dossier, les deux parties entreraient en négociations
exclusives, avant un passage devant l’ACPR. Tout pourrait être prêt
pour juin 2015.
Chiffre d’affaires en légère hausse, résultat en baisse
Outre ce point très attendu sur la
Mutuelle Générale a publié les résultats de son année 2013. Le chiffre
d’affaires est en hausse de 2,4% et atteint 1,076Md d’euros hors taxe,
pour un résultat net de 16,2M d’euros, qui chute de plus de 50% sur
l’année (32,8M d’euros en 2012). Une baisse que la MG explique,
notamment, par la hausse de la pression fiscale ces dernières années.
Sur son marché de la santé, qui
représente 77% de son chiffre d’affaires, la mutuelle générale atteint
presque l’équilibre entre individuelle et collective. Son développement est toutefois porté par de bons résultats en collective, comme l’an passé.
Le chiffre d’affaires est en hausse de 25% par rapport à 2012 sur
l’interpro. Le gain en entreprises est de 1.500 contrats pour un CA de
33M d’euros et une hausse de 29%. Surtout, la MG s’installe sur le
créneau des entreprises moyennes puisqu’elle revendique un effectif
moyen de 76 personnes pour ses affaires nouvelles en collective.
En santé individuelle, la co-entreprise avec la Banque Postale continue de se développer et devrait “atteindre le point d’équilibre en 2014″. La MG parle de 60 à 70.000 contrats atteints cette année, malgré un marché de l’individuel touché par l’ANI. “Nous avons des idées pour trouver des solutions”, lance Patrick Sagon. Le réseau de la Banque Postale pourrait en effet permettre de toucher des pros ou des TPE.
Une confiance affichée qui rend
l’objectif d’atteindre 10% de croissance du chiffre d’affaires à horizon
2016 – hors corrections tarifaires – réaliste pour les dirigeants de la
3ème mutuelle française avec 1,37 millions de personnes protégées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire