Une taxe sur les transactions financières (TTF)
verra le jour en Europe au 1er janvier 2016 au plus tard et concernera
dans un premier temps les actions et quelques produits dérivés, a
annoncé mardi à Bruxelles le ministre des Finances autrichien Michael
Spindelegger.
Le ministre a indiqué qu'un consensus avait été trouvé sur ce point entre les pays participant à cette coopération renforcée, dont font partie l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, mais pas le Royaume-Uni où se trouve la principale place financière en Europe. "Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que cela devait être une approche par étapes, en commençant par les actions et certains dérivés", a détaillé le ministre au cours d'une réunion avec ses homologues des 28. "La première étape de cette TTF harmonisée devrait être appliquée au plus tard le 1er janvier 2016", a-t-il ajouté.
M. Spindelegger a assuré que la mise en place de cette taxe devrait "prendre en compte les préoccupations" des pays non participants, mais son annonce s'est immédiatement heurtée à l'opposition de deux des principaux opposants au projet, le Britannique George Osborne et le Suédois Anders Borg.
"Si (cette taxe) a un impact sur d'autres économies européennes, elles sont en droit de la contester, et nous allons le faire", a averti M. Osborne. "Il n'y a pas eu de consultation politique (...) ni de travail technique sur l'impact sur les pays non participants", a déploré M. Borg, qui avait qualifié cette taxe de "très inefficace et coûteuse" en arrivant à la réunion.
Le ministre a indiqué qu'un consensus avait été trouvé sur ce point entre les pays participant à cette coopération renforcée, dont font partie l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne, mais pas le Royaume-Uni où se trouve la principale place financière en Europe. "Nous nous sommes mis d'accord sur le fait que cela devait être une approche par étapes, en commençant par les actions et certains dérivés", a détaillé le ministre au cours d'une réunion avec ses homologues des 28. "La première étape de cette TTF harmonisée devrait être appliquée au plus tard le 1er janvier 2016", a-t-il ajouté.
M. Spindelegger a assuré que la mise en place de cette taxe devrait "prendre en compte les préoccupations" des pays non participants, mais son annonce s'est immédiatement heurtée à l'opposition de deux des principaux opposants au projet, le Britannique George Osborne et le Suédois Anders Borg.
"Si (cette taxe) a un impact sur d'autres économies européennes, elles sont en droit de la contester, et nous allons le faire", a averti M. Osborne. "Il n'y a pas eu de consultation politique (...) ni de travail technique sur l'impact sur les pays non participants", a déploré M. Borg, qui avait qualifié cette taxe de "très inefficace et coûteuse" en arrivant à la réunion.
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