Le PIB progresserait de 0,2 % au deuxième trimestre, soit au même rythme qu’au premier, selon la Banque de France. L’Insee et l’Institut d’émission s’accordent sur le scénario d’une reprise modeste au premier semestre.
La Banque de France estime que le PIB augmentera de 0,2 % au premier tout comme au deuxième trimestre - DR
Alors que François Hollande a affirmé il y a à peine une semaine que « le retournement économique arrive» , la Banque de France vient tempérer les propos du chef de l’Etat. Selon l’Institut d’émission, en effet, la croissance du PIB devrait être de 0,2 % au deuxième trimestre .
Cette
estimation, la première réalisée par la Banque de France, est
inférieure à celle annoncée par l’Insee. L’Institut de la statistique
estime en effet que le PIB devrait progresser de 0,3 % sur la même
période.
Hausse modérée de l’activité dans l’industrie et les services
La
prévision de la Banque de France s’appuie sur les derniers résultats de
ses enquêtes de conjoncture dans l’industrie et dans les services. Or,
la production industrielle a progressé « modérément » en avril, marquée
par des évolutions contrastées suivant les secteurs relève la Banque de
France, soulignant que selon les chefs d’entreprise, « l’activité
devrait légèrement augmenter en mai ».
Du
côté des services, l’activité a augmenté « légèrement » le mois dernier
avec une hausse dans les transports, l’hébergement-restauration et
l’ingénierie mais un repli dans le travail temporaire et le conseil en
gestion. Là encore, une progression est attendue par les chefs
d’entreprise en mai.
Si la
prévision de la Banque de France se confirmait, il n’y aurait donc pas
de réelle accélération de la croissance au deuxième trimestre par
rapport au précédent, puisque l’Institut d ’émission estime que le PIB
augmenterait de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année.
Un premier semestre « modeste »
Là
encore l’estimation de la Banque de France diffère de celle de l’Insee
(qui pour le premier trimestre est cette fois moins optimiste avec une
estimation de 0,1 %) mais au final le diagnostic semble être le même.
« La reprise de l’économie française resterait modeste au premier
semestre 2014 » affirmait en effet l’Insee dans sa note de conjoncture
publiée en mars dernier.
En fin
d’année 2013, le PIB avait progressé de 0,3 % selon les résultats
publiés par l’Insee, et sur l’ensemble de l’année le PIB avait augmenté
de 0,3 % après voir connu une croissance « zéro » en 2012.
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