mardi 13 mai 2014

L’assurance mutualiste restreinte ou interdite dans neuf pays de l’OCDE

Neuf pays membres de l'OCDE ou candidats à son entrée interdisent ou restreignent le recours au statut mutualiste, révèle une étude diffusée par l'Organisation de 34 pays et reprise par l'Icmif.
Qu’on se le dise, le modèle mutualiste, bien que largement répandu au niveau international, n’est pas universel. Pour preuve, selon une étude émanant des services de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont les conclusions ont été reprises par la Fédération internationale des assurances coopératives et mutualistes (Icmif), neuf pays membres ou candidats à l’entrée dans l’OCDE interdisent ou restreignent le recours au statut mutualiste.

 
L'organisation mutualiste impossible dans six pays
L’indice de restriction des échanges de services (Ires) conçu par l’OCDE permet d’identifier les mesures qui limitent le commerce des services dans le monde. Dans le détail, il révèle que pour six Etats – Brésil, Chine, République Tchèque, Estonie, Israël et Slovaquie –, les assureurs ne peuvent pas prendre la forme d’une organisation mutualiste. Dans une moindre mesure, l’usage de ce même statut est restreint en Grèce (uniquement en non vie), en Irlande (uniquement en vie), et en Afrique du Sud, où il requiert un acte spécial du Parlement.
«C’est un phénomène que nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer. Avec un volume de primes de 1 220 Md$, les assureurs mutualistes représentent près de 26,7% du marché mondial de l’assurance. Notre secteur offre le rythme de croissance le plus rapide du marché de l’assurance», relève Shaun Tarbuck, secrétaire général de l’Icmif.

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