Le tribunal administratif de Paris a annulé ce mardi l’un des permis de construire obtenu par LVMH pour rénover la Samaritaine. Le groupe de luxe a deux mois pour faire appel, celui-ci n’étant toutefois pas suspensif.
Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la rénovation de la Samaritaine
. Ce mardi, le tribunal administratif de Paris a annulé l’un des permis
de construire obtenu par LVMH (propriétaire des Echos) pour rénover le
grand magasin parisien fermé depuis 2005, indique l’AFP. Une décision
prise suite au recours déposé par deux associations –la Société pour la
protection des paysages et de l’esthétique de la France et SOS Paris–,
qui dénonçaient un projet « dénaturant le centre de Paris ».
Elles espéraient sauver l’immeuble du côté de la rue de Rivoli, les
trois autres bâtiments anciens situés côté Seine ayant été déjà démolis.
Un chantier à 450 millions d’euros
« Eu égard notamment à la nature et à la destination de cet
immeuble, et en dépit de ses qualités architecturales intrinsèques, les
requérants sont fondés à soutenir que le projet, sur l’artère où il est
implanté », ne satisfait pas aux exigences de la loi, peut-on lire
dans le jugement du tribunal. LVMH et la ville de Paris ont deux mois
pour faire appel de ce jugement, un éventuel appel n’étant toutefois pas
suspensif. De fait, le chantier de rénovation de la Samaritaine, dont
le coût est évalué à 450 millions d’euros, va donc être stoppé. Il y a
un mois, le tribunal administratif de Paris avait au contraire validé un autre permis de construire concernant le côté Seine de la Samaritaine.
Le
groupe LVMH a obtenu en décembre 2012 le feu vert de la ville de Paris
pour la construction du site de la nouvelle Samaritaine, qui sera
composée d’un hôtel de prestige à l’enseigne du Cheval blanc, de
commerces, de bureaux, d’une crèche et de logements sociaux.
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