mardi 13 mai 2014

Nouveau coup d’arrêt à la rénovation de la Samaritaine

Le tribunal administratif de Paris a annulé ce mardi l’un des permis de construire obtenu par LVMH pour rénover la Samaritaine. Le groupe de luxe a deux mois pour faire appel, celui-ci n’étant toutefois pas suspensif.

Le chantier de la Samaritaine, à Paris, en avril 2014. - Franck Fife/AFP
Le chantier de la Samaritaine, à Paris, en avril 2014. - Franck Fife/AFP
Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la rénovation de la Samaritaine . Ce mardi, le tribunal administratif de Paris a annulé l’un des permis de construire obtenu par LVMH (propriétaire des Echos) pour rénover le grand magasin parisien fermé depuis 2005, indique l’AFP. Une décision prise suite au recours déposé par deux associations –la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France et SOS Paris–, qui dénonçaient un projet « dénaturant le centre de Paris ». Elles espéraient sauver l’immeuble du côté de la rue de Rivoli, les trois autres bâtiments anciens situés côté Seine ayant été déjà démolis.

Un chantier à 450 millions d’euros

« Eu égard notamment à la nature et à la destination de cet immeuble, et en dépit de ses qualités architecturales intrinsèques, les requérants sont fondés à soutenir que le projet, sur l’artère où il est implanté », ne satisfait pas aux exigences de la loi, peut-on lire dans le jugement du tribunal. LVMH et la ville de Paris ont deux mois pour faire appel de ce jugement, un éventuel appel n’étant toutefois pas suspensif. De fait, le chantier de rénovation de la Samaritaine, dont le coût est évalué à 450 millions d’euros, va donc être stoppé. Il y a un mois, le tribunal administratif de Paris avait au contraire validé un autre permis de construire concernant le côté Seine de la Samaritaine.
Le groupe LVMH a obtenu en décembre 2012 le feu vert de la ville de Paris pour la construction du site de la nouvelle Samaritaine, qui sera composée d’un hôtel de prestige à l’enseigne du Cheval blanc, de commerces, de bureaux, d’une crèche et de logements sociaux.

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